Vous venez d’accueillir ce nouveau petit être dans votre vie et c’est tout à fait naturel de se poser une foultitude de questions. Nous sommes là pour vous épauler et vous accompagner dans cette nouvelle aventure.
La première visite chez le vétérinaire est une étape indispensable pour s’assurer qu’il ou elle est en bonne santé et adresser au plus vite d’éventuels soucis.
L’examen de bonne santé
Un examen clinique complet nous permettra de vérifier que votre petit compagnon ne présente aucune maladie cachée.
L’examen de la bouche nous permettra de déceler un éventuel prognathisme (mauvais alignement de dents de la mâchoire inférieure par rapport aux dents de la mâchoire supérieure).
L’auscultation nous aidera à identifier un souffle, qui peut parfois être le signe d’une malformation cardiaque.
Les hernies ombilicales sont fréquentes et généralement bénignes. Cela se traduit par une petite boule dépressible au niveau de l’ombilic. Il s’agit d’une petite ouverture entre les muscles de l’abdomen. Une opération est parfois nécessaire pour refermer le trou s’il est important.
Nous vérifions également la descente des testicules. Si un ou les deux testicules ne sont pas encore descendus dans le scrotum, il faudra recontrôler dans les mois qui suivent. Il est conseillé de faire castrer et de ne pas faire reproduire les chiens présentant cette anomalie, qui est héréditaire. Laissé en place, le testicule non descendu peut à terme devenir cancéreux.
La présence d’ergots (simples ou doubles) sur les postérieurs peut parfois poser des problèmes chez les chiens très actifs, qui ont tendance à se les accrocher. L’exérèse de ces ergots peut être programmée en même temps que la stérilisation si souhaitée.
Nous vérifierons également les yeux, car il existe dans certaines races des maladies congénitales ou héréditaires telles que les cataractes et les malformations au niveau de la rétine.
Les vaccins
L’âge de la première vaccination se situe entre 8 et 12 semaines. Certains éleveurs auront déjà fait réaliser un premier vaccin à l’âge de 6 semaines. Dans tous les cas, la dernière vaccination devra être effectuée à minimum 16 semaines. L’intervalle entre les différentes primo-vaccinations tourne autour de 4 semaines.
Dans tous les cas, respectez bien les délais conseillés par votre vétérinaire, afin de garantir une immunité optimale à votre chiot.
Les maladies contre lesquelles on protège généralement les chiots sont : la maladie de Carré, la parvovirose, l’hépatite et la leptospirose. Un vaccin contre la rage et la toux de chenil pourra être proposé en complément si le chiot est amené à être mis en pension ou voyager dans l’année.
Traiter les vers
Les vers sont omniprésents chez les chiots. La transmission se fait par voie placentaire ou encore par le lait maternel. Il est surtout important de vermifuger contre les vers ronds (Toxocara spp et Toxascaris spp).
Les vers plats (Taenia spp., Echinococcus spp., Dipylidium spp.) se transmettent par l’ingestion de puces ou l’ingestion d’œufs de vers présents dans les selles d’autres animaux contaminés.
D’autres types de vers (ankylostomes et trichures) peuvent être présents en cas de défaut d’une bonne hygiène de l’environnement.
La vermifugation du chiot se fait au rythme de 1 fois par mois, parfois plus souvent si le vétérinaire le juge nécessaire.
Prévenir ou traiter les puces et les tiques
Malheureusement, on ne se rend pas forcément compte tout de suite d’une infestation par les puces. Ces petites bestioles sont en effet passées maitres dans l’art de se cacher dans les poils !
Pensez donc à traiter votre animal dès son adoption afin d’éviter une contamination de votre maison. Il existe de nombreux produits adaptés aux tout jeunes animaux, sous forme de pipettes ou de cachets.
N’hésitez pas à nous demander conseil pour le choix des antiparasitaires. Une bonne partie des produits traite également les tiques, que le chiot peut ramasser lors de ses sorties.
L’identification
L’identification est obligatoire pour tous les chiens et elle se fait par micropuce. Ce petit insert de la taille d’un grain de riz est injecté sous la peau, généralement entre les omoplates ou du côté gauche du cou.
Les caractéristiques de votre animal, ainsi que vos coordonnées sont ensuite enregistrées dans une base de données (le fichier national I-CAD).
En cas de perte de votre animal, les personnes équipées d’un lecteur de micropuce (police municipale, vétérinaire, fourrière) pourront facilement l’identifier et vous contacter.
Un chien ne peut être cédé (gratuitement ou moyennant paiement) sans être identifié. Les frais d’identification sont à la charge du cédant.
Les conseils d’éducation
Vous allez partager une quinzaine d’années de vie avec votre boule de poils : son éducation est primordiale ! Tout se joue avant l’âge de 6 mois, il ne faut donc pas attendre.
Lors de votre visite nous aborderons brièvement l’éducation de la propreté, les mordillements et la socialisation de votre chiot. En cas de besoin, nous travaillons avec plusieurs éducatrices canines, qui pourront vous épauler et vous conseiller tout au long des premiers mois, et même au-delà. Votre investissement lors de cette période est très important et permettra d’éviter de nombreux soucis de comportement.
Nous organisons également un atelier du chiot à la clinique. N’hésitez pas à nous contacter pour les dates.
L’alimentation
Votre chiot est en pleine croissance. Il lui faut donc une alimentation adaptée. Nous pouvons vous guider dans la sélection du type d’aliment (industriel, ration ménagère, BARF).
Dans le cas où vous faites le choix d’un aliment de type croquette, optez pour des fabricants industriels contrôlés, transparents, et exigeants sur la qualité (adhérents à la FACCO, consultables sur leur site www.facco.fr). En ce qui concerne les rations ménagères, nous travaillons avec une nutritionniste (Géraldine Blanchard, www.cuisine-a-crocs.frr), pour un calcul précis des quantités et des ingrédients qu’il faudra donner à votre animal en croissance.
Le test MDR1 pour certaines races
Les principales races concernées sont : le colley, le berger australien, le shetland, le berger blanc suisse, le berger allemand, le bobtail, et le border collie.
Si votre chien appartient à une de ces races, il est conseillé de le faire tester pour la mutation du gène MDR1, car votre chiot pourrait être sensible à certains médicaments utilisés couramment en médecine vétérinaire (en particulier certains vermifuges).
Un simple frottis buccal permettra de déterminer si votre animal est porteur. La connaissance de son statut nous permettra par la suite d’éviter les médicaments concernés.